Parc du château de la Rivière Bourdet

Non loin de la forêt de Roumare, à Quevillon, se situe le parc du Château de la Rivière Bourdet. Au cœur de ce vaste domaine, un château du 17ème siècle en pierre de Caumont, des dépendances du 18ème siècle et un colombier datant de 1668. La grande demeure a notamment vu passer quelques auteurs d’exception tels que Voltaire et Balzac.

J’arrive en voiture et j’entre dans le domaine en passant par un grand portail. Un chemin fait de gravier indique la route à suivre. Déjà, je découvre une vaste étendue d’herbe au loin. Le sentier est bordé par les arbres et par différents ensembles de bâtiments qui font sûrement partie des dépendance du château. En parlant du château, ma route me mène droit à lui ! Il est imposant et majestueux. Je me gare au pied de cette demeure, dans sa petite cour. C’est donc ça la vie de château ? Je quitte ma voiture pour m’aventurer plus loin. Partout autour de moi, de la verdure. Je flâne dans le parc, m’arrêtant pour admirer certains arbres, qui attirent particulièrement mon attention par leur grandeur et leur ancienneté. Le parc est si grand que je pourrais m’y promener de longues minutes. Je ressens le besoin de m’asseoir un instant. L’herbe est si verte et si tendre que j’ai l’envie de m’y installer depuis mon arrivée. Je profite de ce moment pour fermer les yeux et pour prendre de grandes bouffées d’air pur. Le gazouillis des oiseaux se mêle au bruit des feuillages qui s’agitent sous la légère brise. Un peu plus et je m’endormirais !

Je poursuis ma déambulation et je finis mon chemin débouche sur l’arrière du château. Je comprends pourquoi Voltaire et Balzac ont aimé séjourner dans cette demeure. L’environnement de ce domaine est serein, tranquille et invite à la contemplation. Je les imagine s’y balader, en quête d’inspiration. Je finis par atteindre les confins du parc et observe la vue qui s’offre à moi. Au loin, aucun signe de vie moderne. J’ai le sentiment d’être au milieu de nul part et c’est très agréable. Je reviens doucement vers le château, toujours entourée par des arbres qui semblent centenaire pour la plupart. Près du château, j’observe notamment un superbe chêne qui ferait presque de l’ombre à la demeure derrière lui. À deux pas de l’édifice se trouve un colombier, dont la date de construction est indiquée sur le fronton : 1668. Comme à chaque fois que je fais face à une construction ancienne, je me sens impressionnée et fascinée. Ici, les pierres comme les arbres sont les témoins de l’histoire des lieux.

En quittant le parc et le domaine, je reviens progressivement à la réalité. Mon petit doigt me dit que je reviendrai très sûrement me ressourcer à nouveau ici !