Musée d'Histoire de la Vie Quotidienne

Implanté au sein de la commune nouvelle Petit-Caux, le Musée d'Histoire de la Vie Quotidienne réunit une collection très variée d'objets usuels, témoins de la vie quotidienne des Français au cours des 150 dernières années. L'entrée du musée se fait par la porte du bâtiment d'architecture contemporain, à côté de la maison Mercier, plus ancienne maison du village. Appel aux souvenirs garantis !

Avant de nous adonner à une après-midi à la plage de Saint-Martin-en-Campagne, nous décidons d’emmener les enfants visiter le Musée d’Histoire de la Vie Quotidienne de Petit-Caux.

En attendant l’ouverture des portes du musée, nous découvrons à côté de l’église une magnifique maison à pans de bois et décidons d’aller jeter un œil. Derrière cette maison, un magnifique jardin fleuri vers lequel nous nous dirigeons. Un cartel nous indique la présence de plusieurs casiers disposés le long des allées pavées ; à l’intérieur, des moulures d’objets de la vie quotidienne qu’il faut réussir à discerner en fermant les yeux. Les enfants se prennent au jeu, les propositions fusent comme les éclats de rires.

14h, le musée ouvre ses portes. Nous nous dirigeons à présent vers celui-ci dont l’accès s’effectue au niveau du bâtiment contemporain. Après avoir pris nos billets d’entrée, nous descendons les marches nous amenant au sous-sol. C’est étonnant comme début de visite ! En arrivant en bas de l’escalier, je découvre un large panel d’objets. Comment est-ce possible d’exposer autant d’objets dans si peu d’espace et de manière si bien organisée ? C’est une véritable prouesse. L’exposition débute par le monde de l’agriculture. Certains objets me rappellent le grenier de mon grand-père. Je ne savais pas forcément à quoi ils servaient et c’est maintenant que je le découvre en compagnie de mes enfants. Pousser les portes de ce musée permet d’entrer dans un jardin de souvenirs que l’on se remémore au fil des pas.

A travers une sélection d’objets, le musée retrace l’évolution d’objets utilisés par tous. Il s’appuie également sur la spécificité des habitants de son territoire en présentant par exemple un tracteur Vendeuvre réputé sur la côte dieppoise.
Il s’organise en plusieurs thématiques nous transportant dans chaque univers : agriculture, artisanat, industrie, commerce, vie sociale et culturelle…

Dans l’espace dédié à l’école d’avant, les enfants se prennent au jeu. Des énigmes posées ça et là les divertissent tout au long de notre parcours. Il s’agit vraiment d’un musée moderne, qui n’oublie personne !

Au hasard d’un couloir, je découvre des meubles à musique. Impressionnante que ce savoir-faire musical ! Je reste scotchée par la qualité des décors et du travail du bois de ces objets. Le visiteur a la possibilité lui-même de jouer de la musique sur une installation moderne. Je ne résiste pas.

Plus tard dans la visite, nous grimpons des marches comme pour remonter à la surface et passons comme par magie dans la maison Mercier. C’est cette maison à pans de bois qui avait retenu notre attention en début de visite. L’ambiance moderne disparait pour laisser place à une ambiance d’époque. Je découvre alors de magnifiques tommettes, des murs au cachet extraordinaire sublimée par une cheminée courbée. A l’intérieur, différents objets utilisés dans les métiers du bâtiment et une description du processus de reconstruction de cette somptueuse bâtisse. Je suis plongée dans au cœur de son histoire et stupéfaite de la qualité de cette réhabilitation. Quel travail des artisans !

Ce que j’aime le plus dans ce musée ce sont les petits espaces dédiés aux mémoires intimes. Ici, sont exposés des objets appartenant à quelqu’un. Un cartel raconte l’histoire de l’objet, à qui il appartient ou appartenait. Ces témoignages parfois très émouvants me transportent.

Vient le temps de la sortie du musée. Après un petit tour par la boutique où les enfants tentent de négocier l’achat d’un souvenir, nous voilà dehors. Les cloches de l’église annoncent qu’il est 16h. C’est parti pour notre deuxième partie d’après-midi, à la plage.